Moine Gris

De louvaillac
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Le Moine gris est le nom d'une ecclesiastique inconnu dont le corps fut possédé par un Ange cherchant a chasser les Grands Ducs des Enfers incarnés sur Terre.

Les Mages de Louvaillac le rencontrèrent à plusieurs reprise, en premier a Bourges où ils enquêtaient sur l'influence de Leviathan, un démon utilisant le corps d'un Marchant pour pervertir l'Ordre et la Beauté du Monde.

Le Moine Gris intervient ensuite a Louvaillac, en essayant de rallier a lui Maitre Lytrae, et eliminer les Mages. Confronté aux réactions de Maitre Lytrae, l'Ange consuma son corps d'emprunt. Les Mages apprirent par la suite que cet Ange, certainement nommé Malakhel, a été invoqué sur Terre par une secte de l'Adriatique, le Malakhites. Personne ne sait ce que l'Ange est devenu.

quelques informations supplémentaire:

Extrait des Archives de Verdi:

Minutes du Tribunal de Sardaigne, en date de 1152 (condensé):

En l'an 1148, investigation fut mené par un Mage de Verdi, Elamaggi de Guernicus, concernant la disparition d'un jeune covenant signalée par la maison Mercere. Le Covenant, nommé "de l'Estoile pourpre", avait été fondé par Syvillius de Tytalus, apprentie de Guestatur, qui fut accusé de Diablerie lors du Tribunal de Rome vers 1140 (aucune trace n'a pu etre trouvé de ce dossier). L'apprentie, dédouané par l'Ordre avait reçu son Gantelet et avait changé de tribunal pour fonder son propre convent de Printemps accompagné de 2 autres jeunes mages (Cervacius de Tremere et Olleus de Tytalus), dans une zone d'activité volcanique. Sans nouvelle du Convent, un Chapeau rouge découvrit 8 mois apres son dernier passage, un Monastère en lieu et place du Convent. Interrogé, les moines rapporterent qu'ils etaient arrivé sur place 6 mois plus tôt, et qu'ils devaient célébrer régulièrement une messe en l'honneur du "Moine Gris", qui "au prix du Feu Divin en son ame, qui lui devore le corps et l'Esprit" avait combattu contre le lieutenant du Malin pour recupérer la jouissance du lieu. L’ecclésiaste responsable de l'arrivé des Moines était a priori porteur des lettres du Vatican, et n'etait plus sur le lieu. Les moyen magiques furent ensuiite impuissant a déterminer ce qui se passa exactement. Une rapide enquête vers le Vatican n'a pas abouti non plus, et après le décès de Elmaggi dans la guerre entre la Sardaigne et le Duché de Naples, il semble que cette question soit resté non résolue.

Resumé des Mémoires de Lucio Bellatore, dit "Il viaggiatore", de la Maison Mercere, en date de 1198:

"De la gouvernance de Venise, des Patriciens et Politiques" 
...Un autre cas intéressant est celui de Pietro Selvo, dont le nom a été officiellement effacé des listes de Doges régnant. Après l'assassinat de Vital II Michele, il prit les rênes du pouvoirs avec une habileté et une rapidité encore inconnue, passant outre l’élection de la population; Suspecté par les uns d'avoir ourdi le meurtre de son prédécesseur (mais la question ne fit pas avouer l'assassin), il fut admirés par beaucoup pour son habileté politique a rallier les pouvoirs alentours et en quelques semaines a mettre un termes au guerres larvées ruineuses avec les voisins de la ville. De façon étrange, cet "apôtre" de la paix fut très vite menacé directement par le pouvoir Papal, malgré le support de l'ecclesiat local. L'Affaire devient confuse, car de la fin de son "règne" qui ne durât que quelques mois, on n'a que des traces contradictoires et des souvenirs confus, même de la part des protagonistes. Toujours est-il qu’après la menace d'un siège par des troupes Papales, la population entra dans un engrenages de soulèvement contre l'ecclesiat et la ville fut le théâtre de sanglants excès. Les rares documents que l'on conservât de cette période parle du Doge comme d'un homme de sang froid, témoin impuissant du chaos qui peu a peu prenait possession de la ville, et menaçait gravement la paix de la péninsule, la plupart des Ducs alentours prenant fait et cause du Doge contre l'autorité papale. Si l'on frisa la grande Guerre, ce fut bien a ce moment, et l'Histoire se souviendra des tensions et des escarmouches plus que du dirigeant du moment. Étrangement, il disparu corps et bien lors des événements, sans qu'on sache s'il avait fui ou subit le triste sort de son prédécesseur."
Plus loin: " En visitant le monastère de l'ile de San Clemente, je put discourir avec des personnages aussi âgés que passionants "..."Le vieux moines me parla du tourments des émeutes suite au meurtre du Doge, et du court mandat de son successeur, celui dont le nom a été volontairement effacé des registres pour avoir refusé l'autorité Papale. Il se souvient avoir vu, dans le brouillard, une barque quitter son ile avec a son bord un petit groupe de moine-soldats d'un ordre peu connu, celui du Manteau de Saint Michel du Temple et trainer avec eux, enchainé un pauvre moine, bailloné et tout encapuchoné de force. L'abbé de l'époque semblait au courant de cette etrange equipée, et lui parla de ceci comme d'un episode a oublier: sur l'ordre du Pape, ces hommes, tout dévoué a la défense de la Foi, allaient, selon ses termes, libérer la ville grâce a ce qu'il nomma "Le Bouclier aux Ducs". Le vieil homme n'en savait pas beaucoup plus si ce n'est que dans les jours qui suivirent le doge disparaissaient et le calme revint. Proche de la mort, le vieux moine portait en lui une culpabilité terrible envers ce pauvre moine, surement sacrifié dans une guerre qui le dépassait, même si l'Abbé lui jura qu'il n'arrivait rien a ce "Moine Gris" et qu'il n’était pas aussi vulnérable que son apparence pouvait faire croire."